Pendant mes études, il me fallait un peu d’argent de poche. Et pour cela, j’ai notamment vendu des « boites de cigales » dans les rues de Nyon, en Suisse. Des boites de cigales ? Parfaitement. Laissez-moi vous expliquer.
Il s’agissait de boites décorées, de toutes les couleurs (un peu kitch) qui contenaient chacune deux fausses cigales mécaniques, qui faisaient un son de cigale aussitôt que l’on ouvrait le coffrait. Vous imaginez le concept.
Il y avait plusieurs vendeurs de boites à cigales, dans différentes villes de Suisse romande. Et ce jour-là, en juillet 1997, j’ai fait plus de chiffre d’affaires que tous les autres vendeurs réunis. Car j’ai découvert un « truc ».
Au lieu de vendre des boites décorées avec des fausses cigales à la criée comme les autres, je proposais :
– Des cigales porte-bonheur
– Un cadeau original qui fera plaisir à vos proches / une petite surprise agréable pour surprendre votre conjoint
– Une boite à vacances : dès qu’on l’ouvre, on entend le bruit des cigales et l’on a l’impression d’être au sud de la France, en Provence.
– La boite-surprise qui étonnera vos amis
– Un fond sonore pour vous relaxer n’importe quand et n’importe où
– Etc. etc. en fonction de ce que voulait mon interlocuteur.
Vous voyez où je veux en venir ?
J’ai découvert que si je parvenais à donner un sens à l’acte d’achat, je vendais davantage. Et il y a autre chose encore. Je ne vendais jamais mes boites à cigales aux gens : je me contentais de créer une relation avec les passants – en leur parlant du temps, des animaux – et de leur montrer, au passage, mes étonnantes boites à malice.
Et devinez quoi ? Ils finissaient presque toujours par m’en prendre une ou deux ! Si vous voulez d’autres tactiques de vente, inscrivez-vous maintenant à StrategeMarketing.com en cliquant ici.
